Super Chapter 11
Posté: Sam 6 Mar 2010 01:09Bonjour,
Je me permets de reprendre un de mes derniers posts sur Boursorama. Si le crossposting n'est pas admis ici, je m'excuse par avance auprès des modérateurs...
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Un document intéressant à consulter ici
:
http://www2.warwick.ac.uk/fac/soc/csgr/ ... lrstig.pdf
Cette proposition de Joseph Stiglitz date de la crise asiatique, mais serait également applicable dans le contexte actuel.
Sarkozy avait justifié son plan de sauvetage des banksters en tentant de nous persuader que c'était la "seule solution" pour sauver les dépôts des français.
Stiglitz avait pourtant évoqué une autre solution dix ans plus tôt. Donc des alternatives existaient, mais elles ont été sciemment écartées en raison de l'allégeance de ce gouvernement aux banquiers plutôt qu'aux électeurs-contribuables français.
La proposition de Stiglitz visait théoriquement à atténuer la probabilité de krach systémique, mais elle a aussi le grand avantage de permettre une procédure de mise en faillite des banques les moins solvables qui ne soit absolument pas pénalisante pour les déposants.
Il y avait donc moyen de sauver les déposants français, SANS sauver les banques, SANS accroître la dette publique et SANS mettre en danger la nation tout entière. Et Sarkozy le savait... puisque c'est lui même qui a nommé Stiglitz à la tête de la Commission sur la mesure des performances économiques et du progrès social, en janvier 2008.
Comment disait Arlette déjà ? "On nous ment, on nous spolie...." La phrase est plus que jamais d'actualité.
Je me permets de reprendre un de mes derniers posts sur Boursorama. Si le crossposting n'est pas admis ici, je m'excuse par avance auprès des modérateurs...
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Un document intéressant à consulter ici
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http://www2.warwick.ac.uk/fac/soc/csgr/ ... lrstig.pdf
Cette proposition de Joseph Stiglitz date de la crise asiatique, mais serait également applicable dans le contexte actuel.
Sarkozy avait justifié son plan de sauvetage des banksters en tentant de nous persuader que c'était la "seule solution" pour sauver les dépôts des français.
Stiglitz avait pourtant évoqué une autre solution dix ans plus tôt. Donc des alternatives existaient, mais elles ont été sciemment écartées en raison de l'allégeance de ce gouvernement aux banquiers plutôt qu'aux électeurs-contribuables français.
La proposition de Stiglitz visait théoriquement à atténuer la probabilité de krach systémique, mais elle a aussi le grand avantage de permettre une procédure de mise en faillite des banques les moins solvables qui ne soit absolument pas pénalisante pour les déposants.
Il y avait donc moyen de sauver les déposants français, SANS sauver les banques, SANS accroître la dette publique et SANS mettre en danger la nation tout entière. Et Sarkozy le savait... puisque c'est lui même qui a nommé Stiglitz à la tête de la Commission sur la mesure des performances économiques et du progrès social, en janvier 2008.
Comment disait Arlette déjà ? "On nous ment, on nous spolie...." La phrase est plus que jamais d'actualité.
