La BCE annonce son QE
Posté: Jeu 22 Jan 2015 16:55
Mario Draghi annonce un programme de rachats d'actifs de 60 milliards d'euros par mois de mars 2015 jusqu'à septembre 2016 au minimum.
C'est donc un chèque en blanc d'au moins 1100 milliards d'euros qui vient d'être fait à nouveau aux banques (sans compter un nouvel abaissement de taux des LTRO).
Nous sommes censés croire que cet argent fraichement imprimé sera réinjecté dans l'économie réelle, dans des politiques budgétaires de relance économique, dans la lutte contre le chômage, plutôt que comme d'habitude joué par des banques irresponsables sur les grands casinos boursiers...
Les dirigeants de la BCE sont-ils d'incorrigibles optimistes prêts à croire que derrière chaque banquier avide se cache un philanthrope humaniste ?
Ou bien est ce simplement que leur "courage" ne peut se concrétiser que dans la limite étroite de la sacro-sainte "indépendance" de la banque centrale, ce qui excluait d'office tout achat direct d'obligations auprès des États ?
D'ailleurs du côté du rachat des obligations souveraines, tout le monde ne sera pas logé à la même enseigne. La Grèce par exemple n'est pas prête d'échapper aux politiques d'austerité que lui impose la Troïka...
Mais il va falloir faire confiance aveuglement à "Super Mario" car selon ses propres mots il n'existe "aucun plan B".
Interrogé par un journaliste américain sur l'efficacité de son QE et l'existence possible d'un plan B, Mario Draghi a répondu: "Ce n’est pas la première fois que l’on pose ce genre de question pour savoir si nous avons un plan B. Nous venons de définir un plan A, point à la ligne !"
Pour le moment au moins, les marchés réagissent de manière logique à ces annonces.
L'euro chute, tout comme les taux obligataires européens.
Le pétrole baisse aussi (ce qui est contradictoire avec la volonté de Draghi de relancer l'inflation).
La bulle des marchés actions remonte.
L'or monte aussi évidemment et on va pas s'en plaindre.
C'est donc un chèque en blanc d'au moins 1100 milliards d'euros qui vient d'être fait à nouveau aux banques (sans compter un nouvel abaissement de taux des LTRO).
Nous sommes censés croire que cet argent fraichement imprimé sera réinjecté dans l'économie réelle, dans des politiques budgétaires de relance économique, dans la lutte contre le chômage, plutôt que comme d'habitude joué par des banques irresponsables sur les grands casinos boursiers...
Les dirigeants de la BCE sont-ils d'incorrigibles optimistes prêts à croire que derrière chaque banquier avide se cache un philanthrope humaniste ?
Ou bien est ce simplement que leur "courage" ne peut se concrétiser que dans la limite étroite de la sacro-sainte "indépendance" de la banque centrale, ce qui excluait d'office tout achat direct d'obligations auprès des États ?
D'ailleurs du côté du rachat des obligations souveraines, tout le monde ne sera pas logé à la même enseigne. La Grèce par exemple n'est pas prête d'échapper aux politiques d'austerité que lui impose la Troïka...
Mais il va falloir faire confiance aveuglement à "Super Mario" car selon ses propres mots il n'existe "aucun plan B".
Interrogé par un journaliste américain sur l'efficacité de son QE et l'existence possible d'un plan B, Mario Draghi a répondu: "Ce n’est pas la première fois que l’on pose ce genre de question pour savoir si nous avons un plan B. Nous venons de définir un plan A, point à la ligne !"
Pour le moment au moins, les marchés réagissent de manière logique à ces annonces.
L'euro chute, tout comme les taux obligataires européens.
Le pétrole baisse aussi (ce qui est contradictoire avec la volonté de Draghi de relancer l'inflation).
La bulle des marchés actions remonte.
L'or monte aussi évidemment et on va pas s'en plaindre.