Bon, je m'y colle. Je vais tenter de faire court, tant il y aurait de chose à dire.
Je ne commenterai pas l'intervention de Marine Le Pen, qui libre de ces mouvements par rapport à la secte européiste, à très bien compris que c'était vendeur de taper sur l'euro.
Cependant, entre les paroles et les actes, j'ai peur que beaucoup soient déçus. A bon entendeur.
En attendant, si elle porte à l'attention de l'opinion publique certaines informations telle que celle du bail-in, tant mieux. Je m'en félicite.
Et effectivement, l'euro à perdu 30% de sa valeur depuis 4 ans, et avez-vous vu une différence ? Non...;
Premier grand décrochage de l'euro/doll fin 2013. Cela correspond à l'annonce du tapering. Autrement dit, la fin du QE 3.
Ce n'est pas l'euro qui baisse, mais le dollar qui remonte. Ensuite en Janvier 2015, l'annonce du QE européen prends la suite. Là c'est bel et bien l'euro qui baisse, par rapport au dollar.
La fin de l'euro fort est une bénédiction pour l'industrie et les services francais. Qui est en réalité, la seule variable d'ajustement de notre économie à l'export. Laissez tomber les subventions au travers du pacte de compétitivité, c'est un pétard mouillé.
Je rejoins les analyses de Patrick Artus qui affirme que la transmission de la politique monétaire à l'économie réelle se fait uniquement au travers du canal du taux de change. Les autres canaux ne marchent plus.
Il n'y a que deux mécanismes d'ajustement de la compétitivité coût. La dévaluation interne et la dévaluation externe.
Et vous pour ou contre un retour à un ancien franc ?
A l'ancien, non. Au franc lourd, assurément !
Je rappel qu'une monnaie doit servir une économie et non l'inverse. Elle en est l'émanation et la variable d'ajustement.
Le contrôle des taux d'interêt est lui aussi prioritaire. Il permet de définir le loyer de l'argent, permet de réguler une économie. Dans un sens comme dans un autre.