Depuis hier soir, nous avons droit à des titres du genre: " les pays-bas ont votés contre le populisme" "Le soulagement" dans la presse mainstream.
A ces nuisibles subventionnés à grand coup d'argent publique, je leur conseille d'aller voir la définition de populisme sur Wikipédia, ou encore mieux dans un dictionnaire ou une encyclopédie, un truc qu'ils n'ont surement vu de leur vie. Normal, quand on reçoit ses directives et ses textes déjà tout rédigés de la Kommandantur.
Ensuite, les peuples n'ont pas votés contre le populisme, mais contre les dégâts et la souffrance qu'ont causés les politiques économiques d'austérité menés en zone euro depuis 2008.
Le seul, - et à mon avis le meilleur journaliste économique de France -, qui ait eu une véritable analyse sur le sujet, c'est Romaric Godin de la tribune.
Pays-Bas : la vraie leçon des électionshttp://www.latribune.fr/economie/union- ... 63106.htmlEnfin, Romaric Godin relève quelque chose qui n'a été dit nulle part dans les médias concernant le soit disant "miracle économique des pays-bas au sein de la zone euro":
En se concentrant sur la montée du PVV, on évitait d'évoquer cette réalité. Ceci donnait lieu à une pseudo « explication culturelle » à la montée des populismes dans « un pays qui se porte bien économiquement ». Mais la réalité est que le peuple néerlandais a rejeté la politique économique de la coalition, qu'il l'a sanctionnée et que, partant, le pays ne se porte pas si « bien » que le laisse croire un taux de croissance gonflé par les réexportations depuis Rotterdam et les effets liés aux avantages fiscaux accordés aux multinationales. Le chômage est revenu à son niveau de 2012, un niveau bien plus élevé que dans la décennie précédente et il a beaucoup augmenté jusqu'en 2014. Le travail à temps partiel atteint des records, les inégalités se sont creusées et le risque de pauvreté a augmenté. Le problème de beaucoup de Néerlandais n'est pas l'Islam ou l'immigration, c'est bien leur niveau de vie. C'est ce qu'ils ont exprimé dans les urnes ce 15 mars.
Voilà, encore ce qui fait encore une fois la différence en terme de PIB, un bidouillage au niveau de la comptabilité nationale.
Voilà, ce qui fait encore la différence entre un véritable journaliste économique et les habituels experts de caniveau que l'on entends içi et là.