La remise à zéro du capitalisme mondial : changement d’époque ?
La marche folle de l’accumulation du capital produit sous nos yeux une gigantesque transformation qui ne laissera pas pierre sur pierre de la civilisation dont nous héritons. Toutes les prévisions des marxistes se réaliseront, non comme l’avènement d’un rêve, mais comme le pire des cauchemars. Jusqu’à l’effondrement.
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La vérité est que le capitalisme n’a pas devant lui une nouvelle période de croissance et d’avancées technologiques heureuses. C’est au contraire une période de stagnation, de crises et de décroissance (dont la pandémie nous a donné un avant-gout) qui se profile et qui mettra sérieusement à mal la fameuse « résilience » du système, lequel ne pourra survivre qu’on plongeant l’humanité dans la barbarie.
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Rien n’empêchera l’effondrement du système. Trois ans ou trente ans, c’est assez peu à l’échelle historique, mais beaucoup de gens s’accordent sur ce délai maximal. La question n’est pas de savoir si le système capitaliste s’effondrera, mais comment il s’effondrera. Les optimistes écarteront d’un revers de manche nos prédictions, oubliant qu’un pessimiste est un optimiste bien informé. La « belle époque » précédait la première guerre mondiale et les « années folles » la seconde. L’homo ludens joue encore mais la « teuf » est finie.
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