Ce qui se joue en ce moment dans les grandes capitales impérialistes, en Syrie, au Liban et en Israêl (Nomination de l'extrémiste Lieberman à La Défense) semble (hélas!) confirmer la vision pessimiste de Pierre Hillard sur le jeu russe.
Je parle de la vision géopolitique de P.H et non, bien entendu de ses présupposés religieux ou mystiques...
Le Hezbollah capture un officier de la CIA commandant Al Nosra à Alep.
Des sources très haut-placées ont dit à VT que le Hezbollah s’est emparé de quatre officiers du renseignement au cours d’une opération militaire de haute qualité près de Khan Toman, la place forte d’Al Nosra le 12 Mai courant. Les officiers capturés sont américain, français, turc et saoudien. Ils dirigeaient les opérations depuis la salle de commandement avec des leaders militants d’Al Nosra...
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http://reseauinternational.net/le-hezbollah-capture-un-officier-de-la-cia-commandant-al-nosra-a-alep/Le journal en ligne Intercept s’apprête à élargir l’accès aux documents obtenus et révélés par Edward Snowden, ex-employé de la National Security Agency (NSA) américaine. Le grand public ferait bien de se préparer à des révélations choc, estime le journaliste David Miranda, dans une interview accordée à la chaîne RT.
3 évenements importants ont eu lieu ces derniers temps:1) le "retour" de Lieberman à Tel Aviv (un responsable politique d'extrême-droite d'origine russe, pro-russe et, de surcroit, pro-Poutine... partisan d'une confrontation directe entre Israël et l'Iran) peut-être annonciateur d'une grande opération de "liquidation" au Liban.
2) le "retour" à Moscou, d'Alexeï Koudrine (ex-ministre des finances que nous connaissons bien, "faucon" néo-libéral radical et, de surcroit (cela va de soi) atlantiste convaincu) dans les cercles "rapprochés" du pouvoir du Kremlin, comme conseiller économique personnel du président Poutine,
et
3) l'assassinat d'un haut responsable du Hezbollah, Moustafa Badreddine , le 13 mai dernier, lors d'un bombardement par l'aviation israélienne près de l'aéroport international de Damas, avec l'apparente bienveillance de la Russie, dans la mesure où celle-ci a déployé (fin novembre 2015), sur la base militaire de Hmeimim, un dispositif de défense anti-aérienne au sol constitué d’un système de radars ultra-performants et de missiles de longue portée S-400 Triumph, supposés protéger le ciel syrien et interdire, a priori, ce genre d'opération terroriste dont Israël est le grand spécialiste.
l'aide apportée par la Russie au gouvernement syrien pour lutter contre l'invasion et l'agression terroristes étrangères, ne concerne donc apparemment pas, pas le "conflit" (c'est un euphémisme) entre la Syrie et ses alliés du Hezbollah et Iraniens, d'une part, et Israël, d'autre part.
La stratégie russe est donc beaucoup moins claire qu'on pourrait le croire.Mon sentiment est qu'Il est fort probable, que les objectifs russes concernant l’avenir politique de la Syrie ne correspondent que très lointainement à la vision qu’en a le gouvernement syrien, et qui est, à peu de choses près, celle d’un retour à la situation d’avant février 2011.
Ce qui devrait nous conduire, en conséquences, à repenser dramatiquement l’ensemble de notre problématique et notre position politique:
QUE défendons-nous, précisément, quand NOUS "défendons" la Russie?