par Bill Bonner
Lundi 17 Mai 2010
▪ Les gens ne s'en rendent pas compte, mais les bouleversements macro-économiques qui sont en train de se produire ont des conséquences réelles, personnelles, expliquait Simone Wapler, rédactrice en chef de MoneyWeek. Dans le cas de la Grèce, par exemple, Simone a calculé que maintenir la dette sous contrôle, aux niveaux de 2009, coûterait au Grec moyen près de 2 500 $ par an. C'est simplement le coût per capita des intérêts, tout en maintenant par ailleurs les autres dépenses à flot avec les revenus gouvernementaux.
Peu de Grecs sont prêts à payer cette somme. Peu en seront capables. Et plus d'un pensera être pris pour un pigeon. Ils s'imagineront que c'est une conspiration des autorités... ou une sorte de fraude de la part des dirigeants.
Et ils auront raison !
Les classes dirigeantes veulent pouvoir tout contrôler. Comme les élites un peu partout, elles veulent empêcher le changement -- à tout prix. Elles soutiennent donc les anciens secteurs... récompensent les mauvaises banques... protègent les entreprises en faillite et les spéculateurs ratés. Pourquoi ? Parce qu'elles occupent le dessus du panier... et veulent y rester.
Elles possèdent le présent. Que l'avenir aille au diable !
Et quelle est leur stratégie ? Pressurer la classe moyenne... et tout le reste. Tout est bon pour préserver l'ordre ancien.
Oter les parasites de la coque ? Jamais de la vie. Les parasites, ce sont eux !
▪ Mais ces derniers temps, c'est l'or qui fait parler de lui. Il nous semble qu'il pourrait être en train de s'armer pour se préparer à commencer le début de son étape finale. Vous remarquerez que cette dernière phrase est plus vague qu'un menhir breton par temps de brouillard.
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http://www.la-chronique-agora.com/artic ... -2738.html