Pas trop d'accord non plus lorsque tu dis que "les musulmans ne devraient pas être dépaysés car c'est la règle première sur l'échange "Or contre or, argent contre argent..." car il me semble que ce n'est pas tout à fait ce que l'Islam dit dans la Loi.
Comme par ailleurs ce que dit Salinas : "Donc l'argent avait une valeur monétaire correspondant au poids".
C'est vrai pour les musulmans, jusqu'à un certain point.
Il y a les règles en islam, et ce que certains en font. Pour ce qui est des règles, "or contre or" signifie tout simplement la phrase qu'on entend aussi "L'or c'est l'or", dit autrement et plus clairement: L'or ne vaut que par son poids. Une once Maple Leaf vaut exactement une once Silver Eagle, car elles ont le même poids.
Bien sûr, "or contre or" contient plus. Il signifie que le poids est pris en compte sur le même métal. On peut coter les pièces en or suivant une valeur euro et estimer qu'on donnera plus pour une Silver Eagle qu'une Maple Leaf.
Mais là où je voulais en venir, c'est que ce genre de règle incite à se rappeler le pourquoi de notre utilisation de l'or, c'est une monnaie, un bout de métal. Son seul juge est son poids. On s'amuse trop à spéculer sur la beauté des pièces, ou leur rareté. Comme ceux qui paieraient le double pour avoir un Napoléon année 1804 (au hasard, je connais pas les années rares) car là ils collectionnent.
Ce que Hugo Salinas indique c'est que le cours de l'histoire a donné raison à cette forme de pensée, en effet à l'international, un chinois recevait une pièce mexicaine... j'imagine que certains ne savaient pas lire espagnol et en avait royalement rien à faire des symboles dessinés ou de la qualité de l'atelier émetteur de la pièce, pour qu'ils en arrivent à demander un poinçon local c'est la preuve que seul le poids et le titrage ont de la valeur dans le commerce.
C'est ce que j'avais implicitement dit dans le passage de "L'or c'est l'or" au fait qu'on connait cette pratique dans beaucoup de pays musulman de juger un objet en or sur son poids.